Union Locale CGT

Villefranche / Beaujolais / Val de Saône

18 Octobre 2022 Rassemblement de soutien aux salariés en lutte actuellement pour les salaires et le pouvoir d’achat

Rassemblement pour nos Salaires et nos droits Place des Arts le 18 Octobre 2022 à partir de 16h00.

Dans la continuité de la journée de grève et de manifestation du 29 septembre et pour poursuivre dans cette dynamique, la confédération appelle les syndicats à se saisir de la semaine de déploiement du 17 au 24 octobre, pour aller prioritairement sur tout autre activité, au contact de nos syndiqués, au contact des salariés, pour élaborer avec eux les revendications et les moyens de les faire aboutir.

Le 29 septembre, ce sont des dizaines de milliers de travailleurs qui ont fait grève. Ils ont exprimé leur volonté d’imposer d’autres choix que ceux qui consistent à enrichir le capital, sans jamais entendre que ce sont bien les salariés qui font l’économie du pays. Oui, il est urgent d’imposer la réouverture des négociations sur les salaires de partout. C’est pourquoi l’Union Locale et l’UD CGT 69 appelle l’ensemble des délégués syndicaux à demander par écrit l’ouverture de nouvelles négociations sur les salaires en urgence à la vue notamment de l’inflation et de l’augmentation du coût de la vie. La réponse patronale ou la non réponse pourra servir d’appui pour révéler le mépris des employeurs vis-à-vis de la juste rémunération des travailleurs.

Nous le savons, des enjeux de société, dont la retraite et l’assurance chômage, sont mis en discussion par le gouvernement et nécessiteront une réponse massive de notre part.

Tract du 18 Octobre : la réponse c’est la grève ! Pour augmenter les salaires maintenant !

Cheminots en lutte ce 18 Octobre 2022

Services Publics en lutte du 1er au 31 Octobre 2022

Industries pétrolières : si on rétablissait la vérité !

Etonnant ! Il n’y a pas eu ce déchaînement médiatique, gouvernemental et autres… quand le prix de l’essence a grimpé à 2 euros ! Pourtant, c’est bien une prise d’otage : faire payer le consommateur alors que (par exemple) Total distribue à ces actionnaires 2,62 milliards de dividendes « exceptionnels ».

Salaires dans les industries pétrolières : si on rétablissait la vérité
L’accord salarial du 3 octobre 2022 dans la branche Pétrole (que la CGT n’a pas signé) donne la réalité des salaires.
Ainsi, comme beaucoup d’autres grilles dans de nombreux champs professionnels, les premiers coefficients (130 à 200) sont inférieurs au Smic et nécessitent le versement d’une prime voire plusieurs primes pour l’atteindre.
Un opérateur de raffinerie (coefficient entre 170 et 215) commence donc au Smic ! Nous sommes loin des 5000 euros annoncés par la direction de Total !
Graduellement, les consolistes sont au coefficient 230 (soit un salaire de 2275,67 euros brut mensuel), les consolistes experts au 270, les remplaçants chefs opérateurs 250 et les chefs opérateurs entre 310 et 340 (soit un salaire de 2995,92 euros Brut mensuel).
Bien sûr, il existe des salaires beaucoup plus importants, pour les hauts cadres et dirigeants des entreprises du secteur, mais ceux-là ne sont pas soumis à négociation collective.
Le PDG de Total émarge ainsi à 5,8 millions euros par an. Facile donc, ensuite, de faire une moyenne hors réalité du travail, en prenant en compte des salariés très éloignés des raffineries. Il s’est d’ailleurs lui-même octroyé une augmentation de 52% cette année.
Non, les salariés de la branche Pétrole ne sont pas des nantis, comme on voudrait le faire croire.
Ce que réclament les salariés des raffineries comme tant d’autres salariés de ce pays, c’est une plus juste répartition des revenus issus du travail, de leur travail !
La responsabilité du gouvernement est donc grande pour résoudre cette lutte légitime :
en forçant les dirigeants de ces entreprises à ouvrir immédiatement de réelles négociations ;
en votant une loi relevant automatiquement les minimas de branches à chaque augmentation du Smic et incluant une échelle mobile des salaires.


Tout l’inverse d’une menace de réquisition, déjà largement dénoncée en 2011 par l’OIT (organisation internationale du travail) comme étant contraire au droit de grève !
La CGT appelle à soutenir les salariés en grève et à organiser et amplifier les luttes sur les salaires dans toutes les entreprises et services.

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