28 Juin 2025 Retour sur la soirée After PRIDE au NINKASI
« En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.



« En 2025, On ne marche pas seul, on marche ensemble. Fièrement. Pour que l’égalité ne soit plus un combat, mais une réalité.
CamaradeTu trouveras ci-joint le communiqué de l’intersyndicale du Rhône appelant à rejoindre la manifestation organisée le samedi 14 juin à partir de 15h, depuis la Place des Terreaux à Lyon.Nous appelons à nous mobiliser massivement le 14 juin, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et pour un accès sans entraves de l’aide humanitaire. Nous appelons à rejoindre la Manifestation samedi 14 juin à 15h au départ de la Place des Terreaux.
Merci de diffuser à tes syndiqués et le plus largement possible.
Un souffle d’espoir pour les opposants à la réforme des retraites votée en 2023. Jeudi 5 juin, une cinquantaine de manifestants des syndicats locaux se sont retrouvés au Promenoir de Villefranche pour mettre la pression sur le gouvernement alors qu’une résolution réclamant l’abrogation du report de l’âge de départ à 64 ans a été adoptée par l’Assemblée nationale le même jour.
C’est là que deux visages avec lesquels il faudra se familiariser à l’avenir ont pris la lumière : ceux de Patrick Bibet et Guy Hammer. Les deux hommes, qui étaient jusqu’en mai secrétaires adjoints de l’Union locale CGT Villefranche Beaujolais Val de Saône, ont succédé à Laetitia Houssaye en tant que co-secrétaires de l’organisation.
« Nous serons dans la continuité de ce que l’ancienne secrétaire a mis en place, c’est à dire le collectif d’abord, a expliqué Guy Hammer, 43 ans et ouvrier dans une entreprise de métallurgie à Chaleins. Nous avons décidé de nous partager les tâches. Ça facilite la prise de décisions. »
Une prise de responsabilité dans un contexte où l’anxiété des salariés semble rejaillir avec, en 2025, un quart des salariés français se déclarant en détresse selon un baromètre Qualisocial et Ipsos. « On en a de plus en plus qui viennent aux permanences juridiques nous voir et qui sont dans des états de mal-être au travail, qui ont des inaptitudes, des faibles revenus, sont exploités ou dénigrés, témoigne Patrick Bibet. De nombreux secteurs, comme le transport, souffrent d’une pénurie de salariés.«
Cette problématique, le syndiqué de 57 ans la connaît bien, lui qui travaille au sein du réseau Libellule. « Aujourd’hui, qu’est-ce qu’on fait pour conserver les salariés ?, questionne-t-il. Quelles conditions met-on en place ? Les entreprises qui considèrent leurs employés ont moins d’absentéisme. On parle des arrêts maladie qui coûtent à la Sécurité sociale et on pointe du doigt les salariés, mais c’est souvent à cause de la pression phénoménale qu’ils ont au travail. Il y a un cercle vicieux et il faut y mettre fin. »
Une vraie mission pour l’Union locale CGT Villefranche Beaujolais Val de Saône, qui compte un peu plus de 1 200 membres, dans un contexte où le taux de syndicalisation en France drastiquement chuté depuis les années 50, considérées comme l’âge d’or du syndicalisme. Celui-ci est passé de près de 30 à 10 % selon une étude du ministère du Travail.
Plusieurs raisons ont été évoquées à ce désinvestissement : désindustrialisation, essor des métiers tertiaires au détriment des ouvriers ou encore fusion des institutions représentatives du personnel. Mais Patrick Bibet juge que la souffrance au travail peut empêcher certains de franchir le pas. Il pointe également la pression mise sur les personnels syndiqués par les directions.« Il manque aussi de la démocratie syndicale au sein des entreprises, ajoute-t-il. Quand on est élu CGT, on peut être convoqué et recevoir une grosse pression. »
Pourtant, malgré la caricature médiatique d’un mouvement syndical qui serait un peu trop enclin à faire grève et manifester, l’Union locale CGT Villefranche Beaujolais Val de Saône garderait la côte auprès des travailleurs. « Même si les salariés ne sont pas syndiqués, quand ils ont un souci, c’est nous qu’ils viennent voir car ils savent qu’on est là pour les défendre », estime Patrick Bibet. Pour retrouver du crédit médiatique, les co-secrétaires comptent sur la figure qu’est la secrétaire générale nationale, Sophie Binet, « plus audible au niveau des médias ».
Les 130 ans de la CGT sont une célébration particulière pour la CGT mais aussi pour le monde du travail. Le 13 juin sur le parvis de la Mairie de Montreuil à partir de 17h, c’est la fête 🥳 et c’est ouvert à toutes et tous !
Au programme :
Avec la présence de Sophie Binet, Edwy Plenel, Anna Mouglalis…
ℹ️ Entrée gratuite. Boissons et nourriture disponibles sur place.
Affiche du programme de la fête
La CGT est née le 23 septembre 1895 au congrès constitutif de Limoges.
28 fédérations d’industries et de métiers, 18 Bourses du travail (présentes essentiellement dans les grandes villes) et 126 syndicats étaient présents à ce congrès avec pour ambition la réunion de deux pratiques du syndicalisme : le syndicalisme catégoriel et de métier et le syndicalisme interprofessionnel et territorial.
Aujourd’hui, la CGT compte 33 organisations nationales professionnelles (fédérations), 97 unions départementales et 12 comités régionaux.
L’histoire de la CGT est totalement liée à l’histoire sociale de notre pays et même au-delà, puisque nous sommes affilié·es à la CSI (Confédération syndicale internationale) et à la CES (Confédération européenne des syndicats).
Cet anniversaire est bien plus qu’une simple commémoration : il constitue un moment fort pour mettre en valeur l’histoire de la CGT. Il s’agit de raconter les grandes batailles menées, les figures emblématiques bien sûr, mais aussi et surtout montrer que nous sommes des personnes anonymes qui nous engageons, qui avons marqué l’histoire du syndicalisme et les avancées sociales obtenues grâce à l’action syndicale.
Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses, a cette année un sens particulier.
Alors que les guerres se propagent pour les profits de quelques-uns, les syndicats appellent partout sur la planète les salarié·es à manifester pour défendre la paix juste et durable, c’est-à-dire non pas aux conditions des agresseurs mais dans le respect du droit international.
Après les drames de centaines de milliers de morts, notamment en Ukraine et en Palestine, le droit des peuples doit être urgemment appliqué. Il en va de notre humanité.
Trump et ses alliés milliardaires attaquent le droit à l’avortement, à l’éducation ou encore l’aide au développement. Défendons une société démocratique et de justice sociale.
Racisme, antisémitisme, discriminations : partout le poison de la division progresse, instrumentalisé, voire organisé par l’extrême droite et les médias des milliardaires.
À l’inverse, les salarié·es avec leur syndicat, défendent la coopération et la solidarité concrète entre les travailleur·euses du monde entier. Plutôt que le moins-disant social et la concurrence entre les salarié·es organisée par les détenteurs des multinationales pour leurs seuls intérêts, le meilleur « protectionnisme » est l’amélioration des droits sociaux et environnementaux, ici et là-bas.
Dans de nombreuses entreprises, avec la CGT, les salarié·es revendiquent, se mobilisent et obtiennent des augmentations de salaire.
Plutôt que des primes occasionnelles non-cotisées, négocier des augmentations de salaire brut, c’est + de cotisations sociales et donc de meilleures pensions de retraites, et c’est aussi + de salaire net pour vivre dignement de son travail.
Près de 70% de la population défend, comme la CGT, l’abrogation de la contre-réforme des retraites passée en force par 49-3 en 2023. Le gouvernement est fragile : le précédent a d’ailleurs été renversé par une motion de censure.
En se mobilisant on peut les faire reculer sur cette réforme injuste (1 salarié sur 2 n’est déjà plus en emploi après 60 ans) et injustifiée (les caisses de retraites sont, contrairement au budget de l’État, très peu déficitaires).
Face à leur volonté de privatiser nos retraites en les jouant en bourse par la capitalisation, défendons notre système par répartition solide et solidaire !
La CGT propose des solutions pour financer les 15 milliards € nécessaires pour gagner le retour aux 62 ans, étape vers les 60 ans : égalité salariale femmes-hommes, faire contribuer les dividendes des actionnaires, lutte contre la fraude patronale aux cotisations sociales, soumettre aux cotisations les primes d’intéressement et de participation, hausse de 1% des cotisations dites patronales…
Voir la campagne et les outils de mobilisation